L’usine à lapins de Larry Brown Gallmeister
Rédigé le 25 octobre 2019
Premières phrases du livre
C’était un chaton maigre et sauvage, avec une queue qui semblait cassée et pendait de travers. Il rôdait dans les parages depuis plusieurs jours, bondissant comme un éclair ici et là, esquivant parfois la circulation, et Arthur essayait de l’attraper. Il avait installé une cage Havahart dans le jardin avec des anchois à l’intérieur en guise d’appâts, mais le chaton, même s’il avait l’air de mourir de faim, s’en tenait à l’écart.
Pourquoi ce livre
Il y a quelques jours, j’ai partagé sur mon compte instagram la liste de tous les totems ( collection poche) de Gallmeister, en stabilotant ceux que j’avais déjà lus. Comme j’ai le projet (un peu fou) de lire toute cette fameuse collection, j’ai demandé à mes « abonnées » de me donner leur titre / auteur préféré pour que je puisse les lire en priorité. De cet échange est apparu un nom cité à de nombreuses reprises : Larry Brown. Je profite donc de découvrir cet auteur avec « L’usine à lapins » qui vient tout juste de sortir dans la collection totem. j’ai choisi celui-ci parce que j’adore sa couverture ! Ce chien me fait vraiment trop rire .
« L’usine à lapins » de Larry Brown est un méli-mélo d’histoires et de personnages qui ont tous en commun le fait de vivre à Memphis, Tennessee. Certains vont se croiser sans se connaître. Je ne vais pas vous faire un résumé du livre, car j’en serai bien incapable puisqu’il n’y a pas une seule histoire, mais plusieurs histoires dans ce roman. Et vous savez maintenant que j’aime en dire le moins possible pour vous laisser le plaisir de la découverte.
C’est surtout une palette de tranches de vie que nous propose Larry Brown dans son roman. Des personnages qui sont tous à la recherche du grand amour, de l’espoir d’une vie meilleure. Les animaux dans ce livre ont une place importante et chacun d’eux a aussi sa propre histoire. D’ailleurs, j’ai bien reconnu Jada Pinkett, le vieux pitbull, sur la couverture, c’est parfaitement lui.
Larry Brown a une écriture fluide et incroyablement empathique, j’ai aimé tous les personnages — humains et animaux — qu’il nous a proposés.
Impossible de s’ennuyer avec « L’usine à lapins », les chapitres rythment parfaitement le récit et les pages se tournent toutes seules. J’ai adoré l’ambiance qui se dégageait de ce totem. Dès que je stoppais ma lecture, j’avais hâte de la retrouver.
C’est un livre noir, car certaines situations sont assez glauques, mais il y a des touches d’humour qui adoucissent un peu cette noirceur.
Si j’ai un petit conseil à vous faire, c’est de ne pas vous attarder sur la quatrième de couverture, qui n’est pas représentative de l’histoire, et de vous laisser porter par tous ces personnages, sans chercher à savoir où cela va vous mener.
« L’usine à lapins » est le dernier roman de Larry Brown et je vous le recommande fortement. C’est un livre très attachant. Pour ma part, je vais avec grand plaisir continuer à découvrir les autres écrits de l’auteur.
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L’usine à lapins de Larry Brown Gallmeister est publié dans la catégorie Lectures d’Amérique du Nord avec le(s) Thème(s) : Gallmeister
j’ai une vieille version (je ne sais plus si elle est francophone ou anglophone) qu’importe j’adore Larry Brown du coup je suis ravie de te lire et ça me fait penser à un autre recueil que j’ai lu cet été de lui
du coup tu vas te laisser tenter par celle-ci ? 😉
Évidemment, je compte bien le lire. Et prochainement à part de ça. Je suis totalement fan de Larry Brown!
Tu devrais sans aucun doute adoré ! moi il m’a convaincu de continuer ma découverte de l’auteur 🙂
Larry Brown, c’est toujours bien ! et on partage le gôut pour les Ed. Gallmeister ;o)
et cette couverture, j’adore !! je l’ajoute à ma liste d’envies ! Merci !
Galmeister For ever 😉 Cette couverture est vraiment top ! je l’adore 🙂
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